Manger suisse, qui décide ?
- 22 mai 2018
- Rémi Schweizer, Stéphanie Boisseaux, Sophie Reviron et Jean-Philippe Leresche
Peut-on monter une mayonnaise suisse avec des œufs importés? Aromatiser aux framboises étrangères un yogourt de la région? Faire mousser la croix blanche sur une bière dont le seul ingrédient helvétique serait l’eau? Au cours des dix dernières années, ce qu’est le «manger suisse» est devenu un enjeu politique brûlant. La marque «Suisse» fait vendre. Synonyme de qualité et de tradition, cette indication de provenance s’associe selon les cas à des préoccupations d’écologie, de durabilité ou de conditions sociales. Mais comment garantir cette spécificité nationale: est-ce l’origine des matières premières qui doit primer, ou le lieu de leur transformation?
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« Deux initiatives en votation en juin ont une portée qui dépasse la seule agriculture. Elles questionnent notre responsabilité de pays riche, entre écologisme et réalisme. » – Bäuerinnen- und Landfrauenverband SBLV – Paysannes et femmes rurales USPF

En ce week-end pascal, beaucoup mangent de l’agneau. Mais saviez-vous que le boutefas était réservé pour la fête de Pâques, selon les écrits d’Hélène Brodard dans la revue Folklore suisse en 1960 (Patrimoine culinaire suisse)? Alors pour l’occasion, retrouvez une…

Aujourd’hui, l’Association romande Marché Paysan nous parle des légumineuses, qui assurent une santé… de fer! Et elle nous révèle même une jolie recette de salade de lentilles.

René Longet, vice-président du Comité qualité genevois de la Semaine du Goût, nous parlait de la nécessité d’adopter une nouvelle donne agro-alimentaire dans Le Courrier, au mois de février. Retrouvez son article sur notre blog! 👇